Une stratégie efficace doit être revisitée souvent, sinon l'environnement mouvant se chargera de la mettre en pièces. Aussi l'agilité est un complément naturel de la réflexion stratégique.
Explications dans cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage".
En agilité, préparer des budgets et des business plans est indispensable mais pas n'importe comment.
Explications dans cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage".
Conduire une innovation jusqu'au succès, c'est à dire transformer une idée en ventes rentables requiert 6 conditions simultanées.
Cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage" les rappelle avec l'aide des exemples d'un outil de découpe pour bricoleurs et les autocars Macron.
Dans la "vie réelle", le développement d'un produit ne se déroule généralement pas comme expliqué dans les meilleurs bouquins.
Cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage" détaille le chemin itératif et imbriqué vers le succès d'une innovation.
Les sondages et autres questionnaires fermés ne sont guère utiles à l'innovation.
Cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage" se sert de l'exemple du matériel de jardin pour suggérer plutôt les méthodes qualitatives de recherche marketing.
Entre 1975 et 1980, alors que naissait Emmanuel Macron le nouveau président français, les règles à calcul ont été rayées de la carte par l'émergence des calculatrices électroniques.
L’histoire de cette rupture révèle 3 aspects essentiels de l’innovation, singulièrement qu’un développement réussi ne cible jamais les clients du produit qu’il veut mettre à mal.
En agilité, l’équipe de développeurs est pleinement en charge de la mise au point et du respect de la planification.
Le poker planning, méthode rustique bien adaptée à la création de logiciels, en est un excellent exemple.
Que faire pour qu’une innovation trouve ses clients ?
Comment ne pas développer des produits ou services inutiles ?
Quelles clientèles questionner ? Quelles interrogations soulever ?
Le scrum, la structure agile la plus courante, est le vocable anglais signifiant mêlée au rugby.
Aussi cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage" use voire abuse du ballon ovale pour présenter cette structure de projet.
Le mot scrum est apparu dans le glossaire de l'agilité et du management par l'entremise d'un article de 2 professeurs japonais de business school Hirotaka Takeuchi et Ikujiro Nonaka publié en janvier 1986 par la Harvard Business Review "The New New Product Development Game".
De quelle manière prenons-nous nos décisions d’achat ?
Avec quels éléments implicites ou explicites ?
Sommes-nous toujours rationnels dans nos décisions ?
Le prix a-t-il de l’importance ?
A qui et à quoi accordons-nous confiance ?
Est-il possible tout savoir d’un produit ?
Quelles répercussions pour le client ? pour les entreprises ?
Cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage" décortique ces fondamentaux marketing depuis un exemple peu glamour.
Quatre figures emblématiques françaises de la seconde guerre mondiale symbolisent les diverses natures de motivation au sein d'un groupe de projet agile.
Cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage" nous rappelle qu'en chacun de nous, sommeillent simultanément Charles de Gaulle, Philippe Pétain, Pierre Laval et Georges Mandel.
Quels liens entre l'innovation et un tableau abstrait de Mirò ou une peinture préhistorique ?
Réponses dans cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage".
Des petits films sur YouTube, qui abordent, avec les mots tous les jours, l'innovation, l'agilité, le marketing et l'économie.
Avec pour parti-pris, l'humain et l'imagination plutôt que les procédures préétablies !
Quels usages pour les tableaux de bord en agilité ? Quels sont les plus efficaces ? Faut-il vraiment utiliser des Post-it ?
Réponses dans cette vidéo de la série "Le Projet Fait Rage".
L’agilité repose sur 3 grands piliers venant de ses origines dans la construction, avant sa diffusion dans l’informatique.
Pour en savoir plus, cette nouvelle livraison de la série "Le Projet Fait Rage".
La réussite d'une innovation requiert 4 composantes où la technologie n'a que peu ou pas de place.
Pour aller plus loin, je vous propose cette seconde livraison de la série "Le Projet Fait Rage".
Je débute aujourd'hui de nouvelles chroniques - cette fois en vidéo - intitulées "Le Projet Fait Rage".
Ces petits films, publiés sur YouTube, traiteront d'innovation, de marketing et de développement de produits ou services.
Avec un parti-pris résolu : l'agilité, c'est à dire l'humain et l'imagination plutôt que les procédures préétablies !
Pour cette première livraison, un avant-goût du programme.
Les trains en retard, voire qui déraillent, sont de bien meilleurs sujets de discussion et de chronique que ceux parfaitement ponctuels.
Ainsi, depuis la révolution de janvier 2011, la plupart des récits ou écrits à propos de la Tunisie - y compris ceux d'Humeurs Mondialisées qui y a pris sa part - focalisent majoritairement sur les difficultés et les risques inhérents à la situation politique, sécuritaire, sociale et économique.
Les évolutions positives et les avancées sont, le plus souvent, minimisées ou ignorées.
Une fois n'est pas coutume, en vertu du principe que les petits ruisseaux font les grands oueds, je voudrais relater un rayon de soleil apparu entre les nuages.
Les étudiants étaient une quinzaine de jeunes, déjà diplômés et, pour la plupart, en activité professionnelle, venant chercher un complément de formation.
Ce groupe très sympathique et dynamique dégageait une énergie peu commune.
Le cours est vite devenu plus un échange qu'une conférence.
Le jeu, malgré ses multiples chausse-trapes, a été un bel exercice de créativité et de résilience.
Ces interactions avec de jeunes tunisiens ont été pour moi plaisantes, intenses et émotionnelles.
Au milieu des vicissitudes que traverse le pays dit du jasmin, j'ai reçu une formidable leçon d'optimisme.
De tout cœur merci !
Économie, démographie et leur cortège de statistiques sont souvent des sujets difficile à illustrer. Afin de contourner cet écueil, j'ai demandé à mes ancêtres de me prêter la main pour raconter, à leur manière, la formidable amélioration des conditions de vie en France durant les 200 dernières années.
Joseph-Armand Lebouc, mon arrière-arrière-grand-père paternel, le grand-père de mon grand-père, naît en 1818 au sein d'une famille de "cultivateurs" dans une ferme du village de Landivy au nord-ouest de la Mayenne.
Trois ans plus tôt, à la chute de Napoléon, Louis XVIII avait restauré la monarchie après les épisodes mouvementés et sanglants de la Révolution Française et du Premier Empire.
Malgré le poids des guerres napoléoniennes, la France est, en ce temps-là, un des pays les plus économiquement avancés. Le PIB moyen par habitant y atteint la somme faramineuse de 1 100 € par personne et par an, 3 € par jour, le niveau de vie actuel du Kenya ou du Bénin. De nos jours, seule une quinzaine d'états n'a pas encore rejoint le niveau de vie français d'alors.
En 1818, quatre pays font toutefois nettement mieux que la France : l'Allemagne et les USA (1 400 €/an/habitant), les Pays-Bas (1 800 €/an/habitant) et la Grande Bretagne dont le décollage industriel a débuté à la fin du dix-huitième siècle (2 100 €/an/habitant).
A sa naissance, mon aïeul était doté d'une espérance de vie de 39 ans, un quasi record mondial, 14 ans de plus qu'en Afrique sub-saharienne et en Inde. Aujourd'hui, en Sierra Leone et au Lesotho, les deux pays en queue du peloton démographique, le nouveaux nés devraient vivre en moyenne dix ans plus longtemps que ceux de la France de Louis XVIII.
En 1862, année de la publication des Misérables de Victor Hugo, Joseph-Armand Lebouc et son épouse Vitaline Fourel, "cultivateurs" comme leurs parents, donnent naissance à mon arrière-grand-père Joseph-Pierre Lebouc à Saint Ellier du Maine, village mayennais à proximité de Landivy.
Le Second Empire est à son apogée et l'essor industriel bat son plein. Le très moustachu Napoléon III règne sur une France dont le niveau de vie de 2 100 €/habitant/an (6 € quotidiens) est pratiquement le double par rapport au Premier Empire. Inde, Moldavie, Nicaragua et Vietnam ont, de nos jours, un PIB par habitant comparable.
L'espérance de vie, 43 ans, a progressé nettement moins vite que l'économie.
Joseph-Pierre Lebouc se placera d'abord comme domestique dans l'ouest de la France. En 1886, comme beaucoup d'autres provinciaux, il "montera à Paris" où il sera boulanger puis tenancier de bistrot. Cette dernière profession, très addictive, eut raison de ses neurones qui lâchèrent définitivement en 1906.
Mon grand-père, Pierre Lebouc, voit le jour à Paris en 1895 dans une France secouée par l'affaire Dreyfus et présidée par le très libidineux Félix Faure.
Le 28 décembre, alors que Pierre Lebouc n'est âgé que de 6 jours, les frères Lumière organisent, au Grand Café sur le Boulevard des Capucines, la première projection publique de cinéma.
Le PIB par habitant a continué à s'élever pour atteindre 2 800 € annuels (7.5 € journaliers), comme l'Indonésie, l'Irak et la Bolivie de 2011.
Malgré cette indéniable amélioration des conditions matérielles, l'espérance de vie, qui frise 45 ans, ne progresse guère.
Mon grand-père, comme de nombreux poilus de sa "classe", combattra sur de multiples fronts de la première guerre mondiale et sera gazé devant Verdun. Il deviendra ensuite "marchand de couleurs" (droguiste dans le langage actuel), au coeur du vingtième arrondissement de Paris, jusqu'en 1957. Il s'est éteint en 1984.
Bernard Lebouc, mon père, naît à Paris en 1931, l'année de l'exposition coloniale de Vincennes. Au même moment, frappées par la crise mondiale, la Grande Bretagne frôle la banqueroute et l'Allemagne connait la "résistible ascension" d'Hitler et du nazisme.
En une génération, le niveau de vie a bondi et dépasse 4 500 €/an/habitant (12 € par jour), le niveau actuel de l'Égypte, de l'Algérie et de l'Ukraine.
Santé et hygiène, en nette amélioration, portent l'espérance de vie à 57 ans, valeur actuelle moyenne de l'Afrique sub-saharienne.
Mon père suivra des études d'ingénieur. Lorsqu'il les termine au milieu des années 1950, la France possède le PIB actuel de la Tunisie (5 600 €/an/habitant - 15 € quotidiens).
Après un très long service militaire provoqué par les sinistres "évènements d'Algérie", Bernard Lebouc entamera une carrière dans l'industrie à laquelle a succédé, désormais, une retraite bien méritée. La Chine d'aujourd'hui, malgré sa vigueur économique hors normes, a le PIB de la France du début de la vie active de mon père à la fin des années 1950 (6 600 €/an/habitant - 18 € journaliers).
En 1961, Paris me voit apparaître alors que Charles de Gaulle, revenu aux affaires depuis 3 ans, peine à arrêter la guerre d'Algérie.
Entre la naissance de mon père et la mienne, le PIB français a presque doublé (8 000 €/an/habitant - 22 € par jour) et a rejoint le niveau du Brésil d'aujourd'hui.
L'espérance de vie, à 71 ans, n'a jamais aussi bien porté son nom, comme actuellement au Maroc, au Guatemala ou en Azerbaïdjan.
En 1988, c'est au tour de ma fille de rejoindre notre sympathique planète alors que Citroën ferme son usine de Levallois et que François Mitterrand inaugure le Revenu Minimum d'Insertion et la Pyramide du Louvre.
Durant les fameuses "trente glorieuses", la croissance économique a été échevelée, le niveau de vie frise 50 € quotidiens par habitant (17 500 €/an), comme maintenant dans les micro-états du Golfe Persique ou en la République Tchèque.
L'espérance de vie, 77 ans, continue à croître, à l'instar du Mexique ou de l'Albanie contemporains.
En 2011, le PIB de la France atteignait 22 500 €/an/habitant, plus de 60 € journaliers. C'était à peu près autant qu'au Japon, 15% en dessous des pays rhénans et un tiers de moins qu'en Amérique du Nord.
Cinq timbres-poste - Hong Kong, Norvège, Luxembourg, Singapour et Macao - s'étaient échappés du groupe de tête et dépassaient l'Hexagone d'un facteur compris entre 1.5 et 2.5.
L'espérance de vie française culminait à 82 ans, à peine plus qu'à Cuba ou en Slovénie.
Rendez-vous dans une grosse vingtaine d'années pour la prochaine étape de ce périple dans le temps !
- La Résistible Ascension d'Arturo Ui est une pièce de théâtre de Bertolt Brecht écrite en 1941. Elle est une parabole sur la prise de pouvoir d'Hitler transposée dans le milieu du crime organisé de Chicago [source Wikipedia].