Chère Emel
Hier soir, au théâtre de l'Hexagone à Meylan, vous m'avez doublement comblé.
Tout d'abord, votre concert était juste magnifique.
Ensuite, vous avez eu la gentillesse de me dédier - ou plutôt de dédier à "René" - la chanson l'Estaca / Dima dima que j'avais eu l'audace de vous demander d'interpréter via une autre chronique et les réseaux sociaux.
Ce moment m'a beaucoup touché car je me remémorais, simultanément, un concert de Lluis Llach vers 1976 à la fin du franquisme, l'aventure du syndicat polonais Solidarność de Lech Wałęsa dans les années 1980 et l'incroyable révolution de Tunisie de janvier 2011.
Alors que la salle reprenait en chœur le refrain avec vous, mes cordes vocales peinaient à se dénouer.
Votre prestation ne s'est pas limitée à cette seule chanson. Votre énergie est débordante et, musicalement, vous carburez au mélange.
Vous proposez un tourbillon de genres, d'ambiances et de langues différentes avec, notamment, des morceaux en arabe littéraire et tunisien ainsi que la reprise de Hallelujah de Leonard Cohen et d'une chanson macédonienne.
Votre final fut éblouissant avec 500 spectateurs debout battant la mesure, chantant et dansant avec vous, d'abord sur un air traditionnel, puis sur deux chansons emblématiques de la Tunisie libre "Klemti horra / Ma parole est libre" et "Yezzi ! / Ça suffit !".
Pour cette belle soirée, merci / شكرا
Didier alias "René", prénom de mon grand-père et mon pseudonyme sur Facebook.
Références et compléments
- Pour les très rares lecteurs de ce blog qui ne connaîtraient pas Emel Mathlouthi : son site officiel, sa page Facebook et ses vidéos sur Youtube.
- Quatre chroniques en lien avec la musique et l'univers d'Emel Mathlouthi :
. "L'Estaca grande chanson et petit air entêtant de liberté"
. "Plaidoyer pour la Tunisie de toujours" (septembre 2012)
. "Il y a un an, la révolution de Tunisie vue de Grenoble" (janvier 2012)
. "Tunisie sur Balkans" à propos des fanfares Hassinya de Kelibia
Hier soir, au théâtre de l'Hexagone à Meylan, vous m'avez doublement comblé.
Tout d'abord, votre concert était juste magnifique.
Ensuite, vous avez eu la gentillesse de me dédier - ou plutôt de dédier à "René" - la chanson l'Estaca / Dima dima que j'avais eu l'audace de vous demander d'interpréter via une autre chronique et les réseaux sociaux.
Ce moment m'a beaucoup touché car je me remémorais, simultanément, un concert de Lluis Llach vers 1976 à la fin du franquisme, l'aventure du syndicat polonais Solidarność de Lech Wałęsa dans les années 1980 et l'incroyable révolution de Tunisie de janvier 2011.
Alors que la salle reprenait en chœur le refrain avec vous, mes cordes vocales peinaient à se dénouer.
Final de concert à l'Hexagone de Meylan le 8 avril 2013 : Emel Mathlouthi chante Klemti horra avec le drapeau tunisien |
Votre final fut éblouissant avec 500 spectateurs debout battant la mesure, chantant et dansant avec vous, d'abord sur un air traditionnel, puis sur deux chansons emblématiques de la Tunisie libre "Klemti horra / Ma parole est libre" et "Yezzi ! / Ça suffit !".
Pour cette belle soirée, merci / شكرا
Didier alias "René", prénom de mon grand-père et mon pseudonyme sur Facebook.
Références et compléments
- Pour les très rares lecteurs de ce blog qui ne connaîtraient pas Emel Mathlouthi : son site officiel, sa page Facebook et ses vidéos sur Youtube.
- Quatre chroniques en lien avec la musique et l'univers d'Emel Mathlouthi :
. "L'Estaca grande chanson et petit air entêtant de liberté"
. "Plaidoyer pour la Tunisie de toujours" (septembre 2012)
. "Il y a un an, la révolution de Tunisie vue de Grenoble" (janvier 2012)
. "Tunisie sur Balkans" à propos des fanfares Hassinya de Kelibia