Bien que cela ne soit mentionné dans aucun éphéméride, l'été se termine réellement aujourd'hui, aux deux tiers du juillet, lorsque le Tour de France atteint Paris.
Pendant quelques semaines encore, la belle saison va tenter de faire illusion mais le coeur n'y sera plus.
Des jours de canicule sont probablement encore à venir, les vacances d'août se profilent et les Jeux Olympiques essaieront de faire croire qu'ils sont un évènement sportif populaire.
Mais le peloton cycliste gagnant Lutèce n'est pas, si j'ose m'exprimer ainsi, le seul des signes avant-coureurs.
L'automne nous guette avec délectation :
- Des feuilles sèches ou malades commencent à se détacher des arbres.
- Après un répit allant des feux de la Saint Jean aux bals du 14 juillet, les jours se sont mis à raccourcir sérieusement. Le jeûne du Ramadan qui a l'immense mérite de nous apprendre l'astronomie, diminue quotidiennement de trois minutes.
- Pour nous préparer aux temps froids et sombres, François Hollande, le tout nouveau président de la République française, visite son prédécesseur corrèzien, le grand moderniste Jacques Chirac.
La même semaine, Moncef Marzouki, le provisoire et anémique président de la République tunisienne a certifié au Palais Bourbon que l'hiver islamiste n'avait pas (encore ?) frappé le printemps de janvier. Malheureusement pour lui, son discours est passé inaperçu car il a harangué les députés français pendant la grande étape des Pyrénées du Tour de France et la victoire de Thomas Voeckler.
- Les plus précoces des juillettistes reprennent le travail dès demain.
- Profitant du relâchement général, le parlement, comme souvent, vote quelques menus impôts supplémentaires.
Cet alanguissement est aussi propice aux fermetures d'usines. Ainsi la direction de Peugeot annonce une hémorragie d'emplois.
Pendant ce temps, pour masquer leur impuissance, les leaders syndicaux promettent, comme à l'accoutumée, une rentrée chaude, bien que de mémoire d'homme, l'été indien social n'ait jamais eu lieu.
J'espère que cette chronique ne vous a pas trop mis le bourdon mais comment regrouper autrement mes sujets de prédilection ?
Pour me faire pardonner, je vous souhaite, selon vos préférences aoûtiennes ou juillettistes, de profiter pleinement de ce début d'automne, soit en vacances, soit dans un travail épanouissant et rémunérateur.
Saisoniquement votre
Références et compléments
- Voir aussi la chronique "Tour de France, carnaval des transgressions".
Pendant quelques semaines encore, la belle saison va tenter de faire illusion mais le coeur n'y sera plus.
Des jours de canicule sont probablement encore à venir, les vacances d'août se profilent et les Jeux Olympiques essaieront de faire croire qu'ils sont un évènement sportif populaire.
Mais le peloton cycliste gagnant Lutèce n'est pas, si j'ose m'exprimer ainsi, le seul des signes avant-coureurs.
L'automne nous guette avec délectation :
- Des feuilles sèches ou malades commencent à se détacher des arbres.
- Après un répit allant des feux de la Saint Jean aux bals du 14 juillet, les jours se sont mis à raccourcir sérieusement. Le jeûne du Ramadan qui a l'immense mérite de nous apprendre l'astronomie, diminue quotidiennement de trois minutes.
- Pour nous préparer aux temps froids et sombres, François Hollande, le tout nouveau président de la République française, visite son prédécesseur corrèzien, le grand moderniste Jacques Chirac.
La même semaine, Moncef Marzouki, le provisoire et anémique président de la République tunisienne a certifié au Palais Bourbon que l'hiver islamiste n'avait pas (encore ?) frappé le printemps de janvier. Malheureusement pour lui, son discours est passé inaperçu car il a harangué les députés français pendant la grande étape des Pyrénées du Tour de France et la victoire de Thomas Voeckler.
- Les plus précoces des juillettistes reprennent le travail dès demain.
- Profitant du relâchement général, le parlement, comme souvent, vote quelques menus impôts supplémentaires.
Cet alanguissement est aussi propice aux fermetures d'usines. Ainsi la direction de Peugeot annonce une hémorragie d'emplois.
Pendant ce temps, pour masquer leur impuissance, les leaders syndicaux promettent, comme à l'accoutumée, une rentrée chaude, bien que de mémoire d'homme, l'été indien social n'ait jamais eu lieu.
J'espère que cette chronique ne vous a pas trop mis le bourdon mais comment regrouper autrement mes sujets de prédilection ?
Pour me faire pardonner, je vous souhaite, selon vos préférences aoûtiennes ou juillettistes, de profiter pleinement de ce début d'automne, soit en vacances, soit dans un travail épanouissant et rémunérateur.
Saisoniquement votre
Références et compléments
- Voir aussi la chronique "Tour de France, carnaval des transgressions".