Mon chromatique et agrumique fournisseur de télécommunications m'a récemment expédié un nouvel engin de connexion à internet, plaisamment baptisé en français “boîte vivante”, afin de remplacer le précédent qui commençait à être atteint d'Alzheimer électronique.
Malheureusement, la mise en marche de nouveau dispositif n'a pas été instantanée. J'ai du batailler avec ma toute neuve passerelle vers le cyber-espace et son interface de réglage.
La notice qui l'accompagnait, au demeurant fort bien rédigée, ne m'a été d'aucun secours car le diagnostic dépendait de la couleur de voyants gros comme des têtes d'épingle et pouvant arborer chacun indifféremment les 3 couleurs les moins distinguables par un daltonien : rouge, orange, vert.
Comble d'infortune, ces lumignons ont la riche idée, par moments, de clignoter afin de rendre la détection de leur teinte encore plus hasardeuse.
Heureusement, mes enfants, qui jouissent d'une vision chromatique standard, ont pu et du me venir en aide.
Familialement unis dans l'effort, nous avons pris le dessus sur les clignotants de la “boîte vivante” et retrouvé, dans des délais raisonnables, un lien vers la Toile.
Si j'avais été seul, j'aurais probablement continué à galérer pendant une sacrée lurette. J'aurais peut-être même du faire appel à un voyant pour obtenir leurs couleurs.
Pour convaincre les nombreux lecteurs non daltoniens de ce blog, je vous propose deux photos.
Tout d'abord, ma “boîte vivante” en vision standard, c'est à dire, en l'occurrence, à travers l'objectif parfaitement objectif de mon appareil photo.
Ensuite, la même “boîte vivante”, telle que perçue par un daltonien deutéranope.
Si, comme votre serviteur, vous ne distinguez aucune différence de teinte des loupiotes entre les deux images, trois possibilités s'offrent à vous :
- soit l'écran sur lequel vous lisez cette chronique a un gros souci,
- soit vous êtes sous l'effet de substances que, généralement, la faculté de médecine et les forces de police recommandent simultanément de prohiber,
- soit vous êtes très probablement daltonien.
À l'inverse, si votre perception des voyants n'est pas identique entre les deux clichés, vous êtes, à coup sur, un client privilégié d'Orange.
Daltoniquement votre
Références et compléments
- Tel un technicien de cinéma césarisé, je remercie vigoureusement ma famille à qui je dois doublement cette chronique, par le rétablissement de la connexion internet et par l'assistance apportée pour ne pas mélanger les 2 images ci-dessus.
- Voir aussi les chroniques :
- Le Dalton d'or est un trophée destiné à récompenser les systèmes cassant les pieds aux daltoniens dans leur vie quotidienne.
Les candidatures au Dalton d'or sont les bienvenues et peuvent être envoyées à l'auteur de ce blog qui démocratiquement délibérera seul en son âme et rétine.
- La dyschromatopsie, couramment baptisée daltonisme, est une anomalie de la vision dans laquelle un ou plusieurs des trois types de cônes de la rétine oculaire, responsables de la perception des couleurs, sont déficients.
Environ 1 homme sur 12 et 1 femme sur 200 ont les cônes qui déconnent.
Pour plus de détails se reporter aux articles Wikipedia sur le daltonisme en français et en anglais.
Malheureusement, la mise en marche de nouveau dispositif n'a pas été instantanée. J'ai du batailler avec ma toute neuve passerelle vers le cyber-espace et son interface de réglage.
La notice qui l'accompagnait, au demeurant fort bien rédigée, ne m'a été d'aucun secours car le diagnostic dépendait de la couleur de voyants gros comme des têtes d'épingle et pouvant arborer chacun indifféremment les 3 couleurs les moins distinguables par un daltonien : rouge, orange, vert.
Comble d'infortune, ces lumignons ont la riche idée, par moments, de clignoter afin de rendre la détection de leur teinte encore plus hasardeuse.
Heureusement, mes enfants, qui jouissent d'une vision chromatique standard, ont pu et du me venir en aide.
Familialement unis dans l'effort, nous avons pris le dessus sur les clignotants de la “boîte vivante” et retrouvé, dans des délais raisonnables, un lien vers la Toile.
Si j'avais été seul, j'aurais probablement continué à galérer pendant une sacrée lurette. J'aurais peut-être même du faire appel à un voyant pour obtenir leurs couleurs.
Pour convaincre les nombreux lecteurs non daltoniens de ce blog, je vous propose deux photos.
Tout d'abord, ma “boîte vivante” en vision standard, c'est à dire, en l'occurrence, à travers l'objectif parfaitement objectif de mon appareil photo.
Ensuite, la même “boîte vivante”, telle que perçue par un daltonien deutéranope.
Si, comme votre serviteur, vous ne distinguez aucune différence de teinte des loupiotes entre les deux images, trois possibilités s'offrent à vous :
- soit l'écran sur lequel vous lisez cette chronique a un gros souci,
- soit vous êtes sous l'effet de substances que, généralement, la faculté de médecine et les forces de police recommandent simultanément de prohiber,
- soit vous êtes très probablement daltonien.
À l'inverse, si votre perception des voyants n'est pas identique entre les deux clichés, vous êtes, à coup sur, un client privilégié d'Orange.
Daltoniquement votre
Références et compléments
- Tel un technicien de cinéma césarisé, je remercie vigoureusement ma famille à qui je dois doublement cette chronique, par le rétablissement de la connexion internet et par l'assistance apportée pour ne pas mélanger les 2 images ci-dessus.
- Voir aussi les chroniques :
- Les sites d'information trafic co-lauréats du Dalton d'or
- Les Baux de Provence récompensés par le Dalton d'or
- Une météo agréable aux daltoniens
- Le Dalton d'or est un trophée destiné à récompenser les systèmes cassant les pieds aux daltoniens dans leur vie quotidienne.
Les candidatures au Dalton d'or sont les bienvenues et peuvent être envoyées à l'auteur de ce blog qui démocratiquement délibérera seul en son âme et rétine.
- La dyschromatopsie, couramment baptisée daltonisme, est une anomalie de la vision dans laquelle un ou plusieurs des trois types de cônes de la rétine oculaire, responsables de la perception des couleurs, sont déficients.
Environ 1 homme sur 12 et 1 femme sur 200 ont les cônes qui déconnent.
Pour plus de détails se reporter aux articles Wikipedia sur le daltonisme en français et en anglais.