À l'instar de nos rues, de la radio ou de la télévision, la publicité est souvent envahissante sur internet. Cela me déplaît souverainement et il en est probablement de même pour vous.
Face au déferlement de propagande commerciale, la tentation est grande d’installer un bloqueur de publicité dans son navigateur.
Ce type de logiciel, comme son nom l'indique, assure une censure privée et automatique sur toute supposée réclame avant qu'elle apparaisse sur notre écran.
Malheureusement, cette artillerie lourde anti-publicité manque singulièrement d'efficacité.
Le site visité, dont l'accès est généralement gratuit, ne touche aucun revenu.
À l'inverse, l'annonceur, comme ses bannières et vidéos ne sont pas affichées, ne débourse rien.
Certes, il rate une cible potentielle mais comme une publicité agaçante a peu de chances de concourir à un achat, nous avons contribué à la productivité de ses dépenses promotionnelles.
Depuis quelques temps, j'ai recours à la tactique opposée.
Lorsque je parcours un site que j'apprécie - par exemple Météo-Grenoble - et que je repère une bannière qui me gonfle, je clique immédiatement dessus.
Je pend soin d'ouvrir la nouvelle page dans un autre onglet du navigateur et de ne pas passer de temps à la regarder.
Mieux même, si j'ai vraiment une dent contre la marque, je parcours un peu hasard son site afin que les compteurs relèvent une “profondeur de navigation”.
Ainsi, je clique systématiquement sur toute réclame pour du tourisme dans un état situé sensiblement autour de 32° de latitude nord et 35° de longitude est.
Cette guérilla est le contraire des bloqueurs de publicité.
Le site visité est rémunéré et la marque honnie a réalisé une dépense improductive.
Qui plus est, si nous sommes nombreux à le faire, au vu des statistiques, les stratèges publicitaires auront tendance à croire que leurs campagnes sont efficaces ce qui devrait les pousser à persévérer. Généralement, les bannières cliquées réapparaissent ce qui permet, assez vite, de relancer le combat.
Enfin, embêter des gens et des entités que nous ne prisons guère est un plaisir un peu puéril mais tellement jouissif.
Ultime précaution, il faut éviter de suivre les publicités des marques ou des causes qui nous agréent afin de ne pas leur créer de dépenses inutiles.
Je conclus en formulant le vœu que des informaticiens développent sans tarder un logiciel qui cliquerait automatiquement les publicités énervantes. Chacun pourrait alors mener ses guérillas personnelles avec précision et efficacité.
Insubordinationnellement votre
Références et compléments
- Les publicités présentes sur ce blog sont totalement gratuites. Beaucoup sont pour des amis qui méritent votre visite ou bien pour la Croix Rouge que je vous encourage à soutenir.
- Je ne peux citer l'état qui m'exaspère car appeler, en France, à son boycott, est, parait-il, un délit. Alors que recruter des soldats pour son armée ne le serait pas.
Face au déferlement de propagande commerciale, la tentation est grande d’installer un bloqueur de publicité dans son navigateur.
Ce type de logiciel, comme son nom l'indique, assure une censure privée et automatique sur toute supposée réclame avant qu'elle apparaisse sur notre écran.
Malheureusement, cette artillerie lourde anti-publicité manque singulièrement d'efficacité.
Le site visité, dont l'accès est généralement gratuit, ne touche aucun revenu.
À l'inverse, l'annonceur, comme ses bannières et vidéos ne sont pas affichées, ne débourse rien.
Certes, il rate une cible potentielle mais comme une publicité agaçante a peu de chances de concourir à un achat, nous avons contribué à la productivité de ses dépenses promotionnelles.
Depuis quelques temps, j'ai recours à la tactique opposée.
Lorsque je parcours un site que j'apprécie - par exemple Météo-Grenoble - et que je repère une bannière qui me gonfle, je clique immédiatement dessus.
Je pend soin d'ouvrir la nouvelle page dans un autre onglet du navigateur et de ne pas passer de temps à la regarder.
Mieux même, si j'ai vraiment une dent contre la marque, je parcours un peu hasard son site afin que les compteurs relèvent une “profondeur de navigation”.
Ainsi, je clique systématiquement sur toute réclame pour du tourisme dans un état situé sensiblement autour de 32° de latitude nord et 35° de longitude est.
Cette guérilla est le contraire des bloqueurs de publicité.
Le site visité est rémunéré et la marque honnie a réalisé une dépense improductive.
Qui plus est, si nous sommes nombreux à le faire, au vu des statistiques, les stratèges publicitaires auront tendance à croire que leurs campagnes sont efficaces ce qui devrait les pousser à persévérer. Généralement, les bannières cliquées réapparaissent ce qui permet, assez vite, de relancer le combat.
Enfin, embêter des gens et des entités que nous ne prisons guère est un plaisir un peu puéril mais tellement jouissif.
Ultime précaution, il faut éviter de suivre les publicités des marques ou des causes qui nous agréent afin de ne pas leur créer de dépenses inutiles.
Je conclus en formulant le vœu que des informaticiens développent sans tarder un logiciel qui cliquerait automatiquement les publicités énervantes. Chacun pourrait alors mener ses guérillas personnelles avec précision et efficacité.
Insubordinationnellement votre
Références et compléments
- Les publicités présentes sur ce blog sont totalement gratuites. Beaucoup sont pour des amis qui méritent votre visite ou bien pour la Croix Rouge que je vous encourage à soutenir.
- Je ne peux citer l'état qui m'exaspère car appeler, en France, à son boycott, est, parait-il, un délit. Alors que recruter des soldats pour son armée ne le serait pas.