La révolution tunisienne et les printemps arabes n'auraient de révolutionnaires que le nom.
Les événements qui se succèdent en Tunisie, Égypte, Libye et Syrie depuis fin 2010 ne seraient pas le fruit des actions des populations, politiques, syndicats, militaires et policiers locaux mais l'aboutissement d'un vaste complot international aux ramifications insoupçonnées.
J'ai profité de mon séjour au pays du jasmin pour enquêter sur le volet tunisien de ces aspects méconnus de l'histoire récente. Voici, en exclusivité, le résultat de mes recherches sur le terrain.
Tout commence avec Israël.
L'entité sioniste et son lobby militaire, ulcérés de ne plus avoir en face d'eux d'adversaires dignes de ce nom, ont œuvré pour remplacer des dictateurs arabes mous et complaisants à leur égard par des gouvernements énergiques décidés à en découdre.
Pour ce faire, le Mossad prit contact avec la CIA qui s'en ouvrit au président américain.
Ce dernier ordonna à ses diplomates de prendre langue avec les partis islamistes de tout poil afin de les sortir de la torpeur mystique où ils se complaisaient.
Dans le même temps, la CIA instrumentalisa Bradley Manning et Julian Assange afin qu'ils fassent connaître urbi et orbi via Wikileaks tout le mal que l'oncle Sam pensait de Ben Ali et Mubarak.
D'ailleurs, les ennuis judiciaires et diplomatiques récurrents de ces deux maîtres manipulateurs (maîtresses manipulatrices ?) ne servent qu'à donner le change afin que leurs couvertures ne soient pas éventées.
Un peu plus tard, la CIA impliqua aussi le MI6 britannique dans cette aventure.
De concert, ces deux services choisirent d'utiliser leurs confrères belges, profitant que ces derniers étaient livrés à eux-mêmes en l'absence de gouvernement à Bruxelles.
Les sbires d'Albert II réveillèrent, pour fomenter des troubles, un réseau dormant, implanté de longue date au cœur de la Tunisie profonde, constitué de binationaux belgo-tunisiens et de supporters du Standard de Liège.
L'anecdote est peu connue mais, avant de s'immoler, Mohammed Bouazizi a entonné une dernière fois la Brabançonne pour se donner du courage.
La DGSE française, prise de court par ses homologues d'Outre-Quiévrain et sommée par Michèle Alliot-Marie de reprendre la main, téléphona à des généraux tunisiens approchés lors de leurs études militaires à Saint Cyr.
Il fut convenu avec eux d'expédier Ben Ali au Qatar, histoire d'encombrer un peu l'encombrant émir gazier et télévisuel.
Malheureusement, les pompistes de Carthage, téléguidés par le FSB russe, ne ravitaillèrent pas suffisamment l'avion qui dût, faute de carburant, se poser en Arabie Saoudite.
Furieux de la blague franco-belge dont il avait failli être victime, le monarque qatari choisit de promouvoir à grands coups de pétrodollars les islamistes d'Ennadha, pensant ainsi ennuyer USA et Israël.
Bizarrement, aucune cassette vidéo n'avait indiqué à Al Jazeera l'origine américaine-sioniste de la manœuvre. Le pétulant émir s'est, en quelque sorte, auto-intoxiqué avec sa propre télévision.
Les saoudiens, déçus par le paquet cadeau qu'ils avaient reçu et soucieux de ne pas laisser le Qatar tenir la corde, mirent en branle leurs confréries salafisto-wahhabites qui s'empressèrent d'apporter une contribution significative à l'accroissement exponentiel du bordel ambiant.
Pendant ce temps, en France, à l'insu du gouvernement, au cœur des plusieurs maisons de retraite, des vieillards pieds-noirs, nostalgiques du protectorat, s'activèrent pour remettre en selle un inconnu cacochyme, Beji Caïd Essebsi, avec les frères cadets duquel ils avaient été à l'école primaire.
Profitant de la confusion générale, des renégats du MI6, soutiens secrets de la cause indépendantiste écossaise, tirèrent moult ficelles occultes pour faire accéder à la présidence de la république le plus fervent amateur de whisky pur malt de la diaspora tunisienne.
Pour réussir cette audacieuse manœuvre, il reçurent le soutien sans faille de l'UFAB (Union des Fabricants Artisanaux de Burnous), de l'ASPL (Association de Sauvegarde du Patrimoine Lunetier) et du STPPC (Syndicat Tunisien des Producteurs de Pois Chiches).
Les deux derniers épisodes en date sont les abdications surprise d'Albert II de Belgique et de Hamad ben Khalifa al-Thani l'émir du Qatar, ces deux hommes qui, au sens presque strict, ont allumé la mèche des révolutions arabes.
Ces sémillants monarques n'ont pas réussi à assumer leur part de responsabilité dans l'enlisement actuel.
Je leur conseille d'utiliser leur récente retraite pour se rendre en Tunisie profiter des plages et surtout des prochaines péripéties du complot israélo-américano-belgo-franco-russo-qataro-saoudo-écossais au poétique nom de code de "révolution du jasmin".
Clandestinement votre
Références et compléments
- J'adresse ma profonde gratitude à mes nombreux et documentés informateurs tunisiens qui, sous le couvert d'un anonymat garantissant leur sécurité, ont fait preuve de courage et de civisme en me confiant les informations secrètes retranscrites dans cette chronique. Ils se reconnaîtront.
- Mes remerciements aussi au twittonaute @Lakbe_etc qui m'a fourni des informations de première main sur Hamad ben Khalifa al-Thani.
Les événements qui se succèdent en Tunisie, Égypte, Libye et Syrie depuis fin 2010 ne seraient pas le fruit des actions des populations, politiques, syndicats, militaires et policiers locaux mais l'aboutissement d'un vaste complot international aux ramifications insoupçonnées.
J'ai profité de mon séjour au pays du jasmin pour enquêter sur le volet tunisien de ces aspects méconnus de l'histoire récente. Voici, en exclusivité, le résultat de mes recherches sur le terrain.
Tout commence avec Israël.
L'entité sioniste et son lobby militaire, ulcérés de ne plus avoir en face d'eux d'adversaires dignes de ce nom, ont œuvré pour remplacer des dictateurs arabes mous et complaisants à leur égard par des gouvernements énergiques décidés à en découdre.
Pour ce faire, le Mossad prit contact avec la CIA qui s'en ouvrit au président américain.
Ce dernier ordonna à ses diplomates de prendre langue avec les partis islamistes de tout poil afin de les sortir de la torpeur mystique où ils se complaisaient.
Dans le même temps, la CIA instrumentalisa Bradley Manning et Julian Assange afin qu'ils fassent connaître urbi et orbi via Wikileaks tout le mal que l'oncle Sam pensait de Ben Ali et Mubarak.
D'ailleurs, les ennuis judiciaires et diplomatiques récurrents de ces deux maîtres manipulateurs (maîtresses manipulatrices ?) ne servent qu'à donner le change afin que leurs couvertures ne soient pas éventées.
Un peu plus tard, la CIA impliqua aussi le MI6 britannique dans cette aventure.
De concert, ces deux services choisirent d'utiliser leurs confrères belges, profitant que ces derniers étaient livrés à eux-mêmes en l'absence de gouvernement à Bruxelles.
Les sbires d'Albert II réveillèrent, pour fomenter des troubles, un réseau dormant, implanté de longue date au cœur de la Tunisie profonde, constitué de binationaux belgo-tunisiens et de supporters du Standard de Liège.
L'anecdote est peu connue mais, avant de s'immoler, Mohammed Bouazizi a entonné une dernière fois la Brabançonne pour se donner du courage.
La DGSE française, prise de court par ses homologues d'Outre-Quiévrain et sommée par Michèle Alliot-Marie de reprendre la main, téléphona à des généraux tunisiens approchés lors de leurs études militaires à Saint Cyr.
Il fut convenu avec eux d'expédier Ben Ali au Qatar, histoire d'encombrer un peu l'encombrant émir gazier et télévisuel.
Malheureusement, les pompistes de Carthage, téléguidés par le FSB russe, ne ravitaillèrent pas suffisamment l'avion qui dût, faute de carburant, se poser en Arabie Saoudite.
Furieux de la blague franco-belge dont il avait failli être victime, le monarque qatari choisit de promouvoir à grands coups de pétrodollars les islamistes d'Ennadha, pensant ainsi ennuyer USA et Israël.
Bizarrement, aucune cassette vidéo n'avait indiqué à Al Jazeera l'origine américaine-sioniste de la manœuvre. Le pétulant émir s'est, en quelque sorte, auto-intoxiqué avec sa propre télévision.
Les saoudiens, déçus par le paquet cadeau qu'ils avaient reçu et soucieux de ne pas laisser le Qatar tenir la corde, mirent en branle leurs confréries salafisto-wahhabites qui s'empressèrent d'apporter une contribution significative à l'accroissement exponentiel du bordel ambiant.
Pendant ce temps, en France, à l'insu du gouvernement, au cœur des plusieurs maisons de retraite, des vieillards pieds-noirs, nostalgiques du protectorat, s'activèrent pour remettre en selle un inconnu cacochyme, Beji Caïd Essebsi, avec les frères cadets duquel ils avaient été à l'école primaire.
Profitant de la confusion générale, des renégats du MI6, soutiens secrets de la cause indépendantiste écossaise, tirèrent moult ficelles occultes pour faire accéder à la présidence de la république le plus fervent amateur de whisky pur malt de la diaspora tunisienne.
Pour réussir cette audacieuse manœuvre, il reçurent le soutien sans faille de l'UFAB (Union des Fabricants Artisanaux de Burnous), de l'ASPL (Association de Sauvegarde du Patrimoine Lunetier) et du STPPC (Syndicat Tunisien des Producteurs de Pois Chiches).
Les deux derniers épisodes en date sont les abdications surprise d'Albert II de Belgique et de Hamad ben Khalifa al-Thani l'émir du Qatar, ces deux hommes qui, au sens presque strict, ont allumé la mèche des révolutions arabes.
Ces sémillants monarques n'ont pas réussi à assumer leur part de responsabilité dans l'enlisement actuel.
Je leur conseille d'utiliser leur récente retraite pour se rendre en Tunisie profiter des plages et surtout des prochaines péripéties du complot israélo-américano-belgo-franco-russo-qataro-saoudo-écossais au poétique nom de code de "révolution du jasmin".
Clandestinement votre
Références et compléments
- J'adresse ma profonde gratitude à mes nombreux et documentés informateurs tunisiens qui, sous le couvert d'un anonymat garantissant leur sécurité, ont fait preuve de courage et de civisme en me confiant les informations secrètes retranscrites dans cette chronique. Ils se reconnaîtront.
- Mes remerciements aussi au twittonaute @Lakbe_etc qui m'a fourni des informations de première main sur Hamad ben Khalifa al-Thani.