Tous les ans à cette période, le cauchemar recommence ! Impossible, sur les radios d'information, d'échapper à la rentrée scolaire.
Chaque bulletin nous abreuve sur le retour de nos chères têtes blondes sous les préaux d'école.
Depuis des lustres, les mêmes leitmotivs reviennent avec les premières feuilles mortes : babils enregistrés sur le vif de gamins de maternelle, visite présidentielle dans le collège d'un quartier difficile, parents d'élèves étalant leurs prouesses organisationnelles et, cerise sur le premier dessert de la cantine, enseignants et syndicalistes s'indignant des classes surchargées.
Pour y voir un peu plus clair sur ce dernier point, je viens de consulter le site du ministère ad hoc. Il propose une rubrique fort bien mise en page intitulée "l'Éducation nationale en chiffres".
Première surprise, les valeurs affichées ont deux ans de retard. Elles concernent l'année scolaire 2009-2010.
Je suis curieux de savoir comment le système éducatif détecte élèves et professeurs absents alors qu'il ne semble pas capable de publier les effectifs théoriques du moment.
Seconde interrogation, les statistiques officielles annoncent légèrement plus de 12.5 millions d'élèves et de 850 000 enseignants.
J'en déduis, à l'aide d'une simple division, qu'en moyenne, il y a 14.7 élèves par enseignant, très loin des classes avec des effectifs de 35 et plus dont les radios nous rebattent les oreilles.
J'aimerais comprendre ...
Statistiquement votre
Références et compléments
- Cette chronique, sous une forme légèrement remaniée, fait désormais partie du recueil disponible en ligne "Humeurs Économiques".
- Dans la même veine pédagogique, la suite de cette chronique "un peu d'open data pour les classes surchargées ?" ainsi que le déchiffrage "dans le Peillon, tout est bidon !".
- Les deux chiffres cités proviennent de la page "L'Éducation nationale en chiffres" du site web du Ministère de l'Éducation nationale
Chaque bulletin nous abreuve sur le retour de nos chères têtes blondes sous les préaux d'école.
Depuis des lustres, les mêmes leitmotivs reviennent avec les premières feuilles mortes : babils enregistrés sur le vif de gamins de maternelle, visite présidentielle dans le collège d'un quartier difficile, parents d'élèves étalant leurs prouesses organisationnelles et, cerise sur le premier dessert de la cantine, enseignants et syndicalistes s'indignant des classes surchargées.
Pour y voir un peu plus clair sur ce dernier point, je viens de consulter le site du ministère ad hoc. Il propose une rubrique fort bien mise en page intitulée "l'Éducation nationale en chiffres".
Première surprise, les valeurs affichées ont deux ans de retard. Elles concernent l'année scolaire 2009-2010.
Je suis curieux de savoir comment le système éducatif détecte élèves et professeurs absents alors qu'il ne semble pas capable de publier les effectifs théoriques du moment.
Seconde interrogation, les statistiques officielles annoncent légèrement plus de 12.5 millions d'élèves et de 850 000 enseignants.
J'en déduis, à l'aide d'une simple division, qu'en moyenne, il y a 14.7 élèves par enseignant, très loin des classes avec des effectifs de 35 et plus dont les radios nous rebattent les oreilles.
J'aimerais comprendre ...
Statistiquement votre
Références et compléments
- Cette chronique, sous une forme légèrement remaniée, fait désormais partie du recueil disponible en ligne "Humeurs Économiques".
- Dans la même veine pédagogique, la suite de cette chronique "un peu d'open data pour les classes surchargées ?" ainsi que le déchiffrage "dans le Peillon, tout est bidon !".
- Les deux chiffres cités proviennent de la page "L'Éducation nationale en chiffres" du site web du Ministère de l'Éducation nationale