Chaque année, malgré l'arrivée de l'automne et des premiers frimas, la deuxième semaine d'octobre nous apporte un lot incomparable et quotidien de baume au cœur par le biais de l'annonce de nouveaux prix Nobel.
Par exemple, mardi dernier, ébahis, nous avons découvert que dans les universités de Strasbourg, Stanford et Los Angeles, des types avaient consacré leur vie professionnelle au développement de "modèles multi-échelles de systèmes chimiques complexes".
J'ai déjà eu l'occasion, dans une autre chronique, de proclamer ma préférence envers les barbus du boson, François Englert et Peter Higgs. Leur œuvre honore beaucoup plus l'Humanité que celle des barbus du sectarisme et des ténèbres.
D'ailleurs, les obscurs combattants du djihâd devraient méditer - s'ils le peuvent - sur la provenance du GPS qui guide leurs pickups lors de leur raids sanglants à travers le désert.
Cette technologie est directement issue des travaux du germano-juif Albert Einstein, prix Nobel 1921, de l'allemand Ferdinand Braun et de l'italien Guglielmo Marconi, prix Nobel 1909, ainsi que des grands satans américains John Bardeen, William Shockley et Walter Brattain, prix Nobel 1956.
D'une façon générale, les 800 et quelques lauréats depuis 1901 de la récompense scandinave ont profondément modifié notre vie.
Pouvons-nous encore imaginer ce que nous serions sans, par exemple, les rayons X, la pénicilline, la connaissance de l'ADN, les romans d'Hemingway ou encore les actions de Lech Walesa ?
Le palmarès du prix Nobel est un formidable hymne au cosmopolitisme et à la mondialisation.
S'être confronté à des cultures différentes ou être multinational renforce statistiquement vos chances d'être reconnus par la fondation suédo-norvégienne.
Ainsi depuis 2000, un cinquième des 164 nobélisés possède 2, voire même 3, nationalités.
Carburer au mélange semble être une bonne façon d'enchanter notre univers. Les sectaires et extrémistes de tout poil - souvent long - devraient en prendre de la graine.
Mondialement votre
Références et compléments
- Voir aussi les chroniques "barbus du boson ou barbus des ténèbres ?", "mon premier prix Nobel" et "Jean-François Copé n'est pas le seul bénéficiaire de l'argent du trafic d'armes".
Par exemple, mardi dernier, ébahis, nous avons découvert que dans les universités de Strasbourg, Stanford et Los Angeles, des types avaient consacré leur vie professionnelle au développement de "modèles multi-échelles de systèmes chimiques complexes".
J'ai déjà eu l'occasion, dans une autre chronique, de proclamer ma préférence envers les barbus du boson, François Englert et Peter Higgs. Leur œuvre honore beaucoup plus l'Humanité que celle des barbus du sectarisme et des ténèbres.
D'ailleurs, les obscurs combattants du djihâd devraient méditer - s'ils le peuvent - sur la provenance du GPS qui guide leurs pickups lors de leur raids sanglants à travers le désert.
Cette technologie est directement issue des travaux du germano-juif Albert Einstein, prix Nobel 1921, de l'allemand Ferdinand Braun et de l'italien Guglielmo Marconi, prix Nobel 1909, ainsi que des grands satans américains John Bardeen, William Shockley et Walter Brattain, prix Nobel 1956.
D'une façon générale, les 800 et quelques lauréats depuis 1901 de la récompense scandinave ont profondément modifié notre vie.
Pouvons-nous encore imaginer ce que nous serions sans, par exemple, les rayons X, la pénicilline, la connaissance de l'ADN, les romans d'Hemingway ou encore les actions de Lech Walesa ?
Le palmarès du prix Nobel est un formidable hymne au cosmopolitisme et à la mondialisation.
S'être confronté à des cultures différentes ou être multinational renforce statistiquement vos chances d'être reconnus par la fondation suédo-norvégienne.
Ainsi depuis 2000, un cinquième des 164 nobélisés possède 2, voire même 3, nationalités.
Carburer au mélange semble être une bonne façon d'enchanter notre univers. Les sectaires et extrémistes de tout poil - souvent long - devraient en prendre de la graine.
Mondialement votre
Références et compléments
- Voir aussi les chroniques "barbus du boson ou barbus des ténèbres ?", "mon premier prix Nobel" et "Jean-François Copé n'est pas le seul bénéficiaire de l'argent du trafic d'armes".