L'ami des myopes et des burnous, Moncef Marzouki, provisoire président de la république tunisienne, a proposé récemment d'accueillir Bachar El Assad, le boucher de Homs, et son encombrante famille au pays du jasmin.
Cette idée peut paraître saugrenue mais elle procède d'une louable intention car les temps deviennent difficiles pour les dictateurs déchus ou en passe de l'être. Le nombre d'états susceptibles de les héberger diminue singulièrement.
De surcroît, l'alaouite étant peu miscible avec le wahhabite, le despote syrien est en froid avec l'Arabie Saoudite, pourtant classée AB+ "receveur universel" par l'agence de notation Bloody's.
Du coup, le bourreau de Damas s'accroche à son pouvoir et à ses tanks. S'il passe le nez à la portière, il risque un aller simple pour la Haye, sa Cour Pénale Internationale et ses geôles bataves. Aussi lui chercher un point de chute décent est, peut être, la dernière façon d'arrêter le massacre.
Toutefois, la Tunisie ne saurait être la prochaine villégiature du tyran de Syrie. Ce serait faire injure au peuple ayant déclenché les révolutions arabes. D'autres solutions plus élégantes et efficaces existent.
En 1814, le tsar Alexandre Ier et ses alliés donnèrent à Napoléon Bonaparte la microscopique île d'Elbe pour qu'il y exerce ses talents d'empereur et cesse de mettre l'Europe à feu et à sang.
Or, comme l'a fait remarquer le sympathique député allemand Frank Schäffler, les îles sont actuellement à peu près le seul patrimoine notable qu'il reste à la Grèce. Tout le reste n'est que ruines.
En rapprochant tous ces points, un plan de sauvetage international se dessine, résolvant d'un seul coup de nombreux problèmes du moment.
Cette idée peut paraître saugrenue mais elle procède d'une louable intention car les temps deviennent difficiles pour les dictateurs déchus ou en passe de l'être. Le nombre d'états susceptibles de les héberger diminue singulièrement.
De surcroît, l'alaouite étant peu miscible avec le wahhabite, le despote syrien est en froid avec l'Arabie Saoudite, pourtant classée AB+ "receveur universel" par l'agence de notation Bloody's.
Du coup, le bourreau de Damas s'accroche à son pouvoir et à ses tanks. S'il passe le nez à la portière, il risque un aller simple pour la Haye, sa Cour Pénale Internationale et ses geôles bataves. Aussi lui chercher un point de chute décent est, peut être, la dernière façon d'arrêter le massacre.
Toutefois, la Tunisie ne saurait être la prochaine villégiature du tyran de Syrie. Ce serait faire injure au peuple ayant déclenché les révolutions arabes. D'autres solutions plus élégantes et efficaces existent.
En 1814, le tsar Alexandre Ier et ses alliés donnèrent à Napoléon Bonaparte la microscopique île d'Elbe pour qu'il y exerce ses talents d'empereur et cesse de mettre l'Europe à feu et à sang.
Or, comme l'a fait remarquer le sympathique député allemand Frank Schäffler, les îles sont actuellement à peu près le seul patrimoine notable qu'il reste à la Grèce. Tout le reste n'est que ruines.
En rapprochant tous ces points, un plan de sauvetage international se dessine, résolvant d'un seul coup de nombreux problèmes du moment.
- La monarchie gazière du Quatar, au lieu d'acquérir des équipes de football de banlieue, achète quelques ilots en Mer Egée en échange d'un paquet de pétrodollars pour renflouer le Trésor hellénique et les banquiers véreux.Onusiquement votre
- Ces îles se voient attribuer par l'UNESCO le statut de "Parc Mondial".
- La "communauté internationale", après une délibération du conseil de sécurité de l'ONU, offre à la clique des El Assad un sauf-conduit depuis la Syrie jusqu'à une des îles néo-quatariotes où ils pourront bronzer tranquilles.
- Pour faire bonne mesure, des garanties similaires sont, tout aussi amicalement, fournies aux généraux algériens ainsi qu'aux multiples monarques marocains, saoudiens, bahreïnis, émiratis etc ...
- L'OTAN organise des patrouilles maritimes pour occuper ses soldats et éviter toute fuite des réfugiés vers leur pays d'origine.
- Enfin, la compagnie Costa Croisières, afin de mettre fin à sa série noire, organise des "dictateurs tours" en faisant faire des ronds dans l'eau à ses paquebots devant les nouvelles réserves à despotes. La présence sur zone de navires militaires devrait normalement dissuader tout capitaine libidineux et éméché de s'approcher trop près de la côte. Néanmoins, en cas de baisse de charge des chantiers navals de Saint Nazaire, des dérogations seraient accordées par un amiral français pour permettre aux touristes de photographier les séances de naturisme de la famille Bachar.
Références et compléments
- Site personnel et article Wikipedia (tous deux en allemand) de Frank Schäffler, le député allemand qui souhaite brader les îles grecques et bouter la Grèce hors de l'Europe.
- Précédentes chroniques mentionnant le provisoire président tunisien Moncef Marzouki alias "burnousman" : visions politiques, la fille de Degache et le président